Ajouter le site en page de démarrage Ajouter le site à vos favoris Contactez-nous
 

Résolution optimale 1024X768 pixels

 
  
.:: KissIslam - Ces québécois(es) qui se convertissent à l'islam ::.

Ces québécois(es) qui se convertissent à l'islam


Le Soleil Québec Depuis 2002, de plus en plus de Québécois choisissent de se convertir à l'islam. Faut-il y voir le résultat de la multiplication des mariages mixtes ? Celui d'une quête spirituelle individuelle dans un monde où les religions sont en recul ou bien s'agit-il d'une conséquence inattendue des événements du 11 septembre 2001 ? LE SOLEIL a enquêté.



[Islam Québec] Convertie
envoyé par milou940

Suzanne Chabot, analyste en politiques au Conseil du trésor, est musulmane depuis 1995. Elle a opté pour le hijab et le jilbab (longue robe traditionnelle) depuis deux ans pour « (se) conformer aux préceptes de la religion ». C'est une discussion avec un ami de son chum musulman qui lui a ouvert l'esprit à cette religion. Petit à petit, elle a lu des ouvrages se rapportant à l'islam et a découvert « une religion qui contient des vérités scientifiques alors que le Nouveau et l'Ancien Testament sont truffés d'erreurs », selon ses dires.

De 1995 à 2003, sa famille et ses amis sont au courant de sa conversion, mais estiment que ce trip finira bien par lui passer. Ce n'est qu'au moment où elle décide de porter son nouvel habit qu'ils réalisent le sérieux de la démarche de Suzanne. « Du jour au lendemain, j'ai perdu toutes mes amies. Influencées par ce qu'elles lisent et entendent sur l'islam, elles ont rejeté mon point de vue. Ce fut également un grand choc pour ma famille. Remarquez que je ne leur en veux pas. Avant 1995, j'aurais moi-même pensé qu'une femme qui choisit de porter un foulard est une folle. »

Mme Chabot trouve que ses collègues de travail la traitent convenablement. Il arrive même à certains d'entre eux de lui poser des questions sur sa religion. « Ceci dit, je me doute bien que certains ont des préjugés sur l'islam et qu'ils doivent en parler entre eux quand je suis absente », ajoute-t-elle.

La décision de se convertir a de quoi surprendre. En effet, la femme ne peut choisir librement son mari et risque de devoir cohabiter avec des concubines. Au moment du décès de son père, elle n'héritera que de la moitié de la part de son frère. Dans certains pays musulmans, elle a un devoir d'obéissance envers son mari. Et, en cas de divorce, il arrive qu'elle perde le droit de demeurer dans le domicile conjugal ! Autant de discrimination ne dérange-t-elle pas Mme Chabot ? « Si l'on prend ces directives une par une, je comprends que ça donne l'impression que la femme musulmane est traitée de façon injuste. Mais ce qu'il faut comprendre, c'est que le cadre général lui est favorable. C'est, par exemple, à l'homme exclusivement de subvenir aux besoins de la famille. Même si l'épouse est très riche, elle n'a pas à participer aux dépenses du ménage. En Occident, nous favorisons le principe de l'égalité entre l'homme et la femme au détriment des valeurs de société. Ces dernières se disloquent parce qu'on ne reconnaît plus les hiérarchies ni les structures familiales », affirme celle qui est mère d'un enfant.

La nouvelle tenue qu'elle s'impose, été comme hiver, n'est-elle pas trop contraignante ? « C'est sûr qu'il peut y avoir des désagréments, mais je me sens plus protégée. J'aime le fait que le jeu de séduction, qui caractérise souvent les relations homme-femme, soit totalement disparu », dit-elle.

Une augmentation exponentielle

Depuis trois ans, le nombre de Québécois ayant décidé de se convertir a augmenté de façon exponentielle. « Avant 2002, seule une ou deux personnes le faisaient annuellement. Aujourd'hui, on dénombre au moins une centaine par année, dont la moitié habitent la grande région de Montréal », affirme Mohamed Habib Marzougui, imam de la mosquée Abou Bakr, à Montréal.

Ce chiffre est jugé conservateur par Arthemise Dumais, musulmane pratiquante depuis 1993. Cette enseignante en mathématiques et en sciences physiques à Montréal donne des cours sur l'islam à de nouvelles converties. « Juste dans la mosquée où j'enseigne, il y a une cinquantaine de femmes inscrites dont la moitié s'est récemment convertie », explique-t-elle.

À Québec, il y en aurait une dizaine chaque année. « Aux deux à trois conversions officielles prononcées par un imam, il faut rajouter celles se déroulant de façon plus intime », affirme Abdallah Assafiri, directeur de la formation et de l'animation religieuse au Centre culturel islamique de Québec.

Pour devenir musulman, il suffit en effet de prononcer la profession de foi, appelée la shahada (« J'atteste qu'il n'y a pas d'autre divinité que Dieu et que Mohammed est son envoyé »), devant un musulman reconnu pour sa piété. Cette procédure, extrêmement simple et décentralisée, explique l'impossibilité d'avoir un décompte précis des nouveaux musulmans. Ce que l'on sait, c'est que les femmes — avec un taux de 75 % — y sont majoritaires.

Les mariages mixtes

Pour l'imam Marzougui — d'origine tunisienne et vivant au Québec depuis une quinzaine d'années —, il y a deux explications principales à ce phénomène. Il évoque tout d'abord la multiplication des mariages mixtes. Sur les 38 000 immigrés que le Québec reçoit annuellement, un bon quart provient de pays à majorité musulmane dont les Codes de la famille sont inspirés, et parfois calqués, sur le droit musulman. Si ce droit permet à l'homme musulman de se marier avec la femme de son choix, il n'en est pas de même pour la musulmane qui ne peut s'unir avec un non-musulman.

Cette proscription oblige des musulmanes installées au Québec à demander à leur futur conjoint de se convertir. Faute de quoi, le mariage, dûment célébré ici, ne sera pas reconnu dans le pays d'origine de l'épouse.

Mieux découvrir la culture de l'autre

Antoine (prénom fictif), qui se mariera cet été avec une Tunisienne, a fait le grand saut cet hiver. Sa conversion revêt plus un caractère socioculturel que religieux. « Ceci me permettra de découvrir plus en profondeur la culture et les coutumes de la femme que j'aime et d'être mieux accepté par sa famille », précise-t-il. Quel type de musulman sera-t-il ? « Je ne deviendrai certainement pas pratiquant. Ma conversion ne m'empêchera pas de boire de l'alcool ni de manger du porc. Mais je dois aussi avouer que ça me fait plaisir de faire partie d'un grand ensemble religieux et de connaître une union de fait avec plein de gens », ajoute-t-il.

Les effets inattendus du 11 septembre

Outre les mariages mixtes, il appert que les événements du 11 septembre 2001 ont contribué à augmenter le nombre de convertis. « Les attentats ont conduit beaucoup de personnes à s'interroger sur l'islam. Celles qui cherchent à comprendre et qui raisonnent de façon logique ont fini par se convertir. Figurez-vous que tous les exemplaires en français et en anglais du Coran, normalement disponibles dans les mosquées de Montréal, ont trouvé preneur », explique l'imam Marzougui.

Vérification faite, il semble bien que le Coran soit à la mode depuis quatre ans. « Sans prétendre que c'étaient des best-sellers, le Coran et les livres traitant de la civilisation arabo-musulmane se sont très bien vendus, après le 11 septembre », de rappeler David Ruel qui travaillait à la librairie Renaud-Bray à l'époque.

Des comportements sans lien avec l'islam

Lors des recherches du SOLEIL, l'unique réserve est venue de Rachid Raffa, un musulman d'origine algérienne, qui déplore la métamorphose spirituelle et vestimentaire de quelques convertis. « Certains renoncent à une partie de leur identité et épousent des comportements culturels parfois sans lien avec la religion. La rigidité et le zèle de quelques converti(e)s, notamment quant au refus de la mixité, s'expliquent en partie par l'activisme de quelques radicaux qui gravitent autour d'eux. Parfois, il existe même un abandon de l'esprit critique au profit d'une sorte d'unanimisme communautaire », affirme-t-il tout en prenant soin de préciser que l'essentiel des convertis vivent leur nouvelle foi de façon modérée et positive.

L'effet ben Laden !

Si la décision de se convertir est généralement motivée par des raisons objectives comme le mariage mixte ou les lectures, certains cas sont plutôt singuliers. Ainsi, c'est la (présumée) beauté physique d'Oussama ben Laden qui a achevé de convaincre une des étudiantes d'Arthemise Dumais d'opter pour l'islam !

.:: KissIslam - Ces québécois(es) qui se convertissent à l'islam::.

Coran

Hadith(Ryiad as Salihin)

Livres

Horaires
des prières

Vidéo

Galerie

eXTReMe Tracker

Dieu à t'il besoin du sacrifice de Jésus pour pardonner?


Contradictions dans la Bible


Le porc interdit par la Bible.


L'alcool est interdit par la Bible


Questions que tout chrétien devrait se poser.


L'amour du Prophète(saws)


Croyances de base entre chrétiens et musulmans


Jésus dans le Coran.


Convertis à l'Islam au Texas


Juif convertis à l'Islam