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La prédiction de l’Islam dans la BibleLa Bible prédit-elle l'Islam ?Paix sur quiconque suit la bonne guidée. Introduction : Comme nous le savons la Bible est un corpus de textes datés tardivement. Nous pouvons cependant en distinguer deux parties : l’AT (Ancien Testament) et le NT (Nouveau Testament). L’ensemble du corpus est appelé « BIBLE » qui est un mot grec signifiant « Livre ». La première partie de l'Ancien Testament renferme trente-huit livres (Genèse, Exode, Lévitique, les Nombres, le Deutéronome, etc…). La deuxième partie de l’AT renferme neufs livres (Esther, Tobie, Judith, l’Ecclésiastique, Isaïe, etc…). La première partie du NT contient quant à lui 20 livres (Evangiles de Matthieu, Marc, Luc, Jean, épître de Paul aux Romains, les actes des Apôtres, etc…) La deuxième partie du NT comprend (l’Epitre de Paul aux Hébreux, l’épître de Jacques, l’épître de Jude, l’Apocalypse de Jean, etc…). Nous n’entreront pas dans le débat concernant la véracité de tel ou tel livre, nous laissons ce débat aux chrétiens. Nous avons seulement voulu indiquer au lecteur ce que le mot « Bible » désignait réellement. Pour en revenir au sujet, les chrétiens nous assurent sans le moindre mal que la Bible ne fait aucune prédiction concernant l’Islam quoi de plus normal me diriez-vous ? Pourtant certains chrétiens nous assurent sans le moindre mal que la Bible a prédit le communisme, et d’autres faits. Cependant, ce qui est étrange, elle ne dirait rien du tout sur l’Islam qui compte quand même plus d’un milliards et demi d’adeptes. Nous nous proposerons donc dans l’étude (en plusieurs parties) de montrer qu’elle y fait bel et bien allusion. La prédiction de l’Islam dans la Bible (partie 1) Dans l’ancien Testament nous voyons que Dieu fait cette prédiction concernant l’élu : "Moi, l'Éternel, je t'ai appelé pour le salut, Et je te prendrai par la main, Je te garderai, et je t'établirai pour traiter alliance avec le peuple, Pour être la lumière des non-juifs [Nations]." [Isaïe 42.6] Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël (Matthieu 15:24). Ce qui veut dire en d’autres termes qu’il a seulement été envoyé pour le salut des enfants d’Israël. Si nous comparons à la promesse faite dans Isaïe, l’élu viendra quant à lui pour les « non-Juifs ». De plus Jésus, que la paix et le salut soient sur lui, est allé jusqu’à dire : « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux....» Matthieu (7:6) Le terme « chiens » employé ici désigne tout simplement les non-juifs. Une question simple traverse l’esprit : Pourquoi Jésus, que la paix et le salut soient sur lui, a interdit de donner ses enseignements aux non-Israelites ? La réponse semble évidente, puisque sa mission se limitait tout simplement qu’aux enfants d’Israël, en d’autres termes que son message n’est tout simplement pas destiné aux « nations ». Quelqu’un qui est venu pour « être la lumière des nations » interdirait-il à ses apôtres d’enseigner aux « nations » ? Cela semble défier le bon sens. Cette prophétie ne se réfère pas à Josué, comme le disent les savants juifs. Etayons notre analyse pour le démontrer : -Le Deutéronome dit "un prophète comme toi", or Josué n'était nullement pareil à Moïse, en premier lieu, parce que comme Israélites il ne pouvait pas l'être, car, dit l'Ecriture, il n'y a aucun prophète en Israël aussi grand que Moïse (Deut. 34, 10) et en second lieu, parce qu'il n'y a aucune ressemblance entre Moïse et Josué. Moïse est fondateur d'une religion et législateur tandis que Josué n'est rien de tout cela. -La religion de Moïse contient des préceptes hygiéniques, des prescriptions relatives aux ablutions, aux aliments défendus, à la proportion des peines, qui manquent absolument dans le culte institué par Jésus. Moïse était le premier dans son peuple, jouissant d'une influence et d'une autorité sans bornes, tandis que Jésus était pauvre et n’avait pas d’autorité sur son peuple. -Le texte du Deutéronome dit "parmi leurs frères". Si l'Ecriture avait voulu dire que le Prophète serait de la race d'Israël, elle aurait dit "l'un d'eux". Le mot frère indique une affinité de race, une communauté d'origine. La Genèse dit, en parlant d'Ismaël (16, 12) : "Il plantera ses tentes devant ses frères", et dans un autre endroit (25, 18), "Il établit devant tous ses frères", c'est-à-dire devant les descendants d'Esaü, d'Isaac et des autres enfants d'Abraham. On lit dans les Nombres (20, 14) : "Et Moïse envoya de Gadès un messager au roi d'Edom, pour lui dire. Ton frère Israël dit…" et dans le Deutéronome (11 2-8) : "et l'Eternel me dit, ... Et ordonna au peuple, savoir .Vous allez passer par la frontière de vos frères, les enfants d'Esaü, qui demeurent à Seïr... Nous nous détournâmes de nos frères, les enfants d'Esaü qui demeuraient à Seïr". Le mot frères est pris ici, comme dans beaucoup d'autres endroits, au sens propre pour indiquer les descendants d'une même souche. Or Josué et Jésus étant Israélites, la prophétie ne saurait leur être appliquée. -La prophétie est au futur : "Je susciterai". Or Josué était présent quand Moïse communiqua ces paroles au peuple, ainsi ce n'est pas de lui que Dieu a voulu parler. -Le Deutéronome dit : "Je mettrai mes paroles dans sa bouche", ce qui indique la révélation d'un livre, d'une parole divine, que le prophète apprendra par cœur, ne sachant pas lire. Cela prouve encore une fois que Josué n'est pas celui dont on annonce la venue. Continuons dans le développement de l’analyse. Dans ce chapitre, il est rapporté ce que les Lévites demandèrent à Jean-Baptiste, que la paix et le salut soient sur lui, ceci : 19 Voici le témoignage de Jean, lorsque les juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander : Toi, qui es-tu ? 20 Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu'il n'était pas le Messie. 21 Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? Es-tu Élie ? Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non. [Jean 1:19-21] Il semble extrêmement clair que dans ce passage les juifs attendaient 3 personnes distinctes, Elie, le Messie et le Prophète. L’insistance des questions le prouve de manière catégorique. Dans les manuscrits de la grotte de Qumran (Mer Morte) nous pouvons lire : « Seuls les fils d'Aaron décideront des questions de droit et de biens et leurs ordres fixeront le sort qui déterminera les règles des hommes de la communauté. Quant aux biens des hommes saints dont la conduite est parfaite, qu'on ne les mêle point aux biens des hommes de fraude qui n'ont pas purifié leur conduite en se séparant de l'erreur et en agissant sans commettre de faute. Et qu'eux-mêmes ne s'éloignent d'aucun conseil de la loi pour marcher dans l'obstination de leur cœur, mais qu' ils jugent d'après les premiers préceptes par lesquels les hommes de la communauté ont été d'abord disciplinés jusqu'à ce que viennent un prophète et les messies d'Aaron et d'Israël. » (Les Manuscrits de la Mer Morte, p. 345) Dans la Bible, Jean-Baptiste, que la paix et le salut soient sur lui, nie être ces 3 personnes et Jésus, que la paix et le salut soient sur lui, informera plus tard ses apôtre que Jean-Baptiste, que la paix et le salut soient sur lui, était bel et bien Elie et qu'ils ne l'avaient pas reconnus. 12 Mais je vous dis qu'Élie est déjà venu, qu'ils ne l'ont pas reconnu [...] 13 Les disciples comprirent alors qu'il leur parlait de Jean Baptiste. [Matthieu 17:12-13] Notons un fait important, nous remarquons que Jésus, que la paix et le salut soient sur lui, était au courant de la prophétie puisque nous lisons dans la Bible : Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète. D'autres disaient : C'est le Christ. [...] [Jean 7 :40-41] Notez la distinction entre Christ et Prophète. En aucun cas Jésus, que la paix et le salut soient sur lui, aurait pu être les deux. De plus la foule fait bien la distinction entre les deux personnages attendus puisqu’elle s’interroge. De plus ça confirme que Jésus, que la paix et le salut soient sur lui, connaissait la prophétie. Voyons maintenant ce qui suit : Dans le Deutéronome, 34 : 10-11, on constate qu'aucune personne parmi les Israélites ne saurait susciter l'idée d'être plus grande que Moïse : « Il ne s'est plus levé en Israël de prophète comme Moïse que l'Éternel connaissait face à face. Nul ne peut lui être comparé pour tous les signes et les miracles que Dieu l'envoya faire au pays d'Égypte contre Pharaon... ». Voyez-vous le "COMME TOI" ? Il est très important et vous allez comprendre pourquoi. “C’est un prophète comme toi (Moïse) que je leur susciterai du milieu de leurs frères; je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai..." Deutéronome 18:18 Jésus était-il comme Moise ? La réponse est bien évidement non et ce pour plusieurs raisons : Moise a été accepté de son temps par son peuple, Jésus a été renié. Moise était marié, Jésus non. Moise était humain, d’après les chrétiens Jésus est le « fils de Dieu ». Moise est mort de vieillesse, Jésus non. Moise a apporté une nouvelle Loi, Jésus est venu la suivre et non l’abolir. Moise a combattu et tué, Jésus non. On peut continuer longtemps comme ça, mais je pense que ça suffit. Jésus n’était en rien comme Moise, que la paix et le salut soient sur eux. L’Eternel dit dans la suite du verset : « je mettrai mes paroles dans sa bouche » Comparons avec ce que dit le Christ avant de s’élever avant de partir de ce monde : "12 J’ai encore bien des choses à vous dire mais vous ne pouvez les porter maintenant; 13 lorsque viendra l’Esprit de vérité, il vous fera accéder à la vérité toute entière. Car il ne parlera pas de son propre chef mais il dira ce qu’il entendra et il vous communiquera tout ce qui doit venir. 14 ll me glorifiera car il recevra de ce qui est à moi et il vous le communiquera" [Jean 16 :12-14] On notera plusieurs choses. Jésus dit que l’Esprit de Vérité ne parlera pas de son propre chef mais « ne parlera pas de son propre chef mais il dira ce qu’il entendra et il vous communiquera tout ce qui doit venir » Mettons cela en relation avec ce que j’ai dit juste avant sur le Deutéronome : « je mettrai mes paroles dans sa bouche ». Ne voyez-vous pas le lien ? Pourtant c’est simple. L’Eternel dit qu’Il mettra Ses Paroles dans la bouche de Son Envoyé et Jésus que l’Esprit de Vérité « ne parlera pas de son propre chef ». Tout semble concorder. Continuons maintenant sur un autre point, Jésus dit qu’il n’a pas eu le temps de tout dire à ses apôtres : « J’ai encore bien des choses à vous dire mais vous ne pouvez les porter maintenant » Ce qui veut tout simplement dire que son enseignement est INCOMPLET. Il le dit de sa propre bouche. Et il annonce que quelqu’un d’autre viendra et le glorifiera. Il en va sans dire que le prophète de l’Islam(saws) a montré le plus grand respect pour Jésus, que la paix et la bénédiction soient sur lui. Une Sourate entière est dédiée à sa mère et à lui (Sourate n°19). <Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant.› Saint-Coran, Sourate Maryam verset 33 Les Chrétiens ont identifié le Paraclet comme étant le « saint-esprit », esprit qui n’a été vu par personne et qui guide de manière surnaturelle les croyants… Ces derniers nous rétorquent généralement que le Paraclet annoncé est un Esprit qui est descendu sur les apôtres. Voyons voir ce qu’il en est réellement. Dans le passage cité Jésus insiste sur le fait que la condition de la venue du Paraclet est son départ, cela est formulé de la manière suivante : Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m`en aille, car si je ne m`en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m`en vais, je vous l`enverrai. [Jean Chapitre 16 Verset 7] La mère, puis le père de Jean Baptiste ont été remplis d’Esprit Saint bien avant la naissance de Jésus (Luc 1:41 et 67). Siméon reçut l’esprit saint, et ce bien avant le départ de Jésus (Luc 2:26). Le Saint-Esprit assista Jésus lui-même durant son ministère (Mat 12:28, Luc 11:20 etc...). Comparons avec la phrase du Christ : « il vous est avantageux que je m`en aille, car si je ne m`en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ». Nous poserons une question simple aux chrétiens : Qui était ce Saint-Esprit qui a assisté Jésus, que la paix et le salut soient sur lui, durant son ministère ? Serait-ce un autre puisque la condition de la venue de celui-ci est le départ du Christ ? Nous lisons dans le chapitre de Jean ce verset où Jésus, que la paix et le salut soient sur lui, s’adressant à ses disciples leur dit : « Si vous m'aimez, vous vous appliquerez à observer mes commandements ; moi, je prierai le Père : il vous donnera un autre Paraclet. » Jean 14.15-16 Le mot « autre » implique de manière implicite que Jésus était un lui-même Paraclet. Si vous ne me croyez pas lisez ces paroles : Dans 1 Jean 2 il est dit : « Si quelqu'un a péché, nous avons « un paraclet » auprès du Père, Jésus Christ le juste. » Jésus, que la paix et le salut soient sur lui, est identifié comme étant un paraclet, marqué NOIR SUR BLANC dans la Bible. Donc il est logique de conclure que le Paraclet sera un homme comme Jésus, que la paix et le salut soient sur lui, en fut un. Revenons maintenant au terme « esprit de vérité » employé dans la Bible. Selon cette déclaration de Jean (1Epître 4.1) le mot Esprit visé par la prophétie est synonyme de prophète : « Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. » On voit clairement qu’il est demandé d’éprouver les esprits pour voir s’ils sont prophètes ou pas. Pourquoi ? Parce que Jésus, que la paix et le salut soient sur lui, a annoncé quelqu’un d’autre. Il demande ainsi d’éprouver « les esprits » pour voir si ce sont des « prophètes » ou pas. Comme nous le voyons « esprit » et « prophète » sont tout bonnement synonyme. Si Jésus, que la paix et le salut soient sur lui, n’avait annoncé personne, pourquoi demander aux gens d’éprouver les prétendants au titre de prophète ? Ce n’est pas logique… De plus Jésus, que la paix et le salut soient sur lui, dit aux Israelites : « C’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. » Mt 21.43 Comment ne pas penser à la nation arabe ? Et dans le Deutéronome l’Eternel dit une chose nous faisant grandement penser à cette parole du Christ : « Ils ont excité ma jalousie par ce qui n’est point Dieu, ils m’ont irrité par leurs vaines idoles ; Et moi, j’exciterai leur jalousie par ce qui n’est point un peuple, Je les irriterai par une nation insensée. » (Dt 32.21) Autre part Dieu nous dit : « Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu’ils ne connaissent pas... Je changerai devant eux les ténèbres en lumière. Et les endroits tortueux en plaine : Voilà ce que je ferai, et je ne les abandonnerai point. Ils reculeront, ils seront confus, ceux qui se confient aux idoles taillées, Ceux qui disent aux idoles de fonte : Vous êtes nos dieux ! » Es.42.16, 17 Idoles, nations d’insensés, autre paraclet, qui ne parlera pas de son propre chef, nations, tout cela doit faire « tilt » à n’importe quel esprit. La nation arabe était polythéiste avant l’Islam, adorait les idoles et les vénéraient comme des dieux. Avec l’avènement de l’Islam le polythéisme n’est plus. N’est-ce pas là la réalisation de ces prophéties ? Fin de la première partie. |
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